<h1>L'attrape-couleurs est un lieu d'art actuel qui pr&eacute;sente la cr&eacute;ation contemporaine sous toutes ses formes.</h1> <p>Une galerie d'art contemporain qui expose peinture, sculpture, photographie, performance, video, installation.</p> <p> L'attrape-couleurs &agrave; d&eacute;j&agrave; accueillit: Fr&eacute;d&eacute;rique Fleury, Daniel Tillier, Niek Van De Steeg, Cl&eacute;ment Montolio, Isabelle Th&eacute;, D&eacute;pr&eacute;sionisme Abstrait, Fr&eacute;d&eacute;ric Coulon, Ludovic Chemarin, LEA Emm&eacute;lie Adilon, Cygale.com, G&eacute;rard Gasquet, Jean de Breyne, Fabienne Coletti, Catherine Morini&egrave;re, C&eacute;cilia de Varine, Franck Fontaine, Pedro, Fernando Guti&eacute;rrez, Horracio Lo Greco, Gilles Verneret, Victor Caniato, Laurent Vallier, Pauline Fondevila, La Galerie Ambulante, Philippe Mazuy, Madelaine Lambert, Oddbjorg Reinton, Collection du mus&eacute;e d'art contemporain de Lyon, Jean Reudet, Martina Kramer, Didier Dessus, Dominique Blaise, Collection du mus&eacute;e Paul Dini, Alain Lovato, Marie-Françoise Prost-Manillier, Rapha&euml;l Boissy, Herv&eacute; Burret, L&eacute;a Crespi, Marc Deneyer, Simon de Saint Martin, Elz&eacute;vir, Elise Ottaviano, Estela Torres, Rams&agrave;, Astrit Greca, Matthieu Weil, Fr&eacute;d&eacute;ric Oudrix, Raphaël Grassi-Hidalgo, Lujca Ramotowski-Brunet, URDLA, Anne Lise Seusse, Thierry Pertuisot, Zhu Hong, Lise Roussel, John Cornu, Laurent Proux, Cl&eacute;mence Torres, Pierre Paulin </p> <p> <a href="http://www.attrape-couleurs.com/">retour</a> <a href="http://www.attrape-couleurs.com/actu.html">actualit&eacute;s</a> <a href="http://www.attrape-couleurs.com/prog.html">programme</a> <a href="http://www.attrape-couleurs.com/pres.html">presentation</a> <a href="http://www.attrape-couleurs.com/lien.html">liens</a> <a href="http://www.attrape-couleurs.com/cont.html">retour</a> </p> <h1> Actualit&eacute; expositions : installations artistiques de Cl&eacute;mence TORRES et Pierre PAULIN. </h1> <br> <h2> &laquo; Je est dans l'autre &raquo;<br/>Exposition: 16 janvier - 27 f&eacute;vrier 2010<br/>Vernissage: samedi 16 janvier (18h-21h). </h2> <p> CV Cl&eacute;mence TORRES :<br><br>N&eacute;e en 1986 &agrave; Cannes, France<br>Vit et travaille entre Paris et Lyon<br><br>FORMATION<br>Juin 2009 :<br>DNSEP, Dipl&ocirc;me National d’Expression Plastique, avec les F&eacute;licitations du Jury &agrave; l’Ecole nationale des beaux-arts de lyon, ENBA<br>Janvier-mai 2008 :<br>&eacute;change universitaire &agrave; la Kuvataideakatemia, Acad&eacute;mie des beaux-arts d’Helsinki, Finlande<br>Juin 2007 :<br>DNAP, Dipl&ocirc;me National d’Arts Plastiques, &agrave; l’ENBA<br><br>BOURSE<br>Janvier 2008 :<br>Bourse de la R&eacute;gion Rh&ocirc;nes Alpes<br><br>EXPOSITION PERSONNELLE<br>Septembre 2009 :<br>Avoir rien n’Y voir, galerie Atelier des Ombres, Lyon 5&egrave;me dans le cadre du programme 4x2<br>en r&eacute;sonance avec la 10&egrave;me Biennale d’art contemporain de lyon<br><br>EXPOSITION COLLECTIVE<br>Mai 2009 :<br>V = A3, exposition avec Agata Frydrych et Karolina Kazmierska dans l’atelier Space Kraft Pompadour dirig&eacute; par Katya Bonnenfant, Lyon<br><br>PUBLICATIONS<br>Septembre 2009 :<br>Xe Biennale d’art contemporain de Lyon, Catalogue R&eacute;sonance 2009, pages 94-96 </p><br><br> <p> CV Pierre PAULIN :<br><br>N&eacute; en 1982<br>Vit et travaille entre Paris et Lyon<br><br>ETUDES<br>2009 :<br>Ecole Nationale des Beaux Arts de Lyon ENBAL, DNSEP<br>2007 :<br>Echange International dans la ville de Toronto, avec l’artiste Ian Carr-Harris.<br>2006 :<br>DNAP de L’Ecole Nationale des Beaux Arts de Lyon<br>2002 :<br>Dipl&ocirc;me de sculpture acad&eacute;mique, Ecole Ard&eacute;co, Avignon.<br><br>EXPOSITIONS<br>Exposition collective, «Nous ne vieillirons pas ensemble», galerie Marion Meyer, Odile Ouizeman, Paris.18/06/09 au 01/08/09<br>Exposition collective, La sortie des Artistes, Rennes. 02/10/09 au 07/11/09<br>Exposition L’attrape-couleurs, Lyon 16/01/10 au 27/02/1O<br><br>EDITION Ne pas jeter, ENBAL<br>Catalogue collectif «Nous ne vieillirons pas ensemble». </p> <p> Communiqu&eacute; de presse :<br><br>Rimbaud n'a jamais publi&eacute; ses recueils de po&eacute;sie. Son oeuvre po&eacute;tique se pr&eacute;sente comme un tourbillon de feuilles volantes, une sorte de fouillis indescriptible qu'il semble pourtant avoir organis&eacute; dans l'ordre. De cette mani&egrave;re, jamais aucun enchaînement logique de ses po&egrave;mes ne pourra &ecirc;tre &eacute;tabli d&eacute;finitivement, et avec exactitude. Une utilisation chaotique de l'&eacute;criture le fait apparaître comme un pr&eacute;curseur de la po&eacute;sie moderne, en faisant l'exp&eacute;rience des limites et de la d&eacute;mesure, mais qui dans le m&ecirc;me temps se plaît &agrave; jouer Cet int&eacute;r&ecirc;t commun pour l'&eacute;criture et sa pratique ambulatoire, Cl&eacute;mence Torres et Pierre Paulin, deux anciens &eacute;tudiants dipl&ocirc;m&eacute;s en juin 2009 de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon, ont souhait&eacute; le mettre en oeuvre dans l'exposition intitul&eacute;e Je est dans l'autre qu'ils organisent en duo &agrave; L'attrape-couleurs. Chacun d'eux nous donnant &agrave; lire ou &agrave; exp&eacute;rimenter dans sa forme singuli&egrave;re, une utilisation de l'&eacute;criture au mouvement vertigineux, surr&eacute;el, voire labyrinthique ou inaccessible.<br><br>L'installation Une composition heuristique de Cl&eacute;mence Torres, occupant la plus grande salle de L’attrape-couleurs, est une d&eacute;monstration de l'application d'un langage sp&eacute;cifique se rapportant &agrave; la m&eacute;moire. Elle int&egrave;gre dans l'espace un travail de dessin superpos&eacute; &agrave; celui d'&eacute;criture.<br><br>« Je m'int&eacute;resse aux encore le proc&eacute;d&eacute; d’ars memoriae. Je mets en place une &eacute;criture modernis&eacute;e de constructions intellectuelles en m'appuyant sur l'utilisation de moyens mn&eacute;motechniques, les consid&eacute;rants comme des structures portantes, &eacute;l&eacute;ments esth&eacute;tiques et pr&eacute;fabriqu&eacute;s. Les th&eacute;oriciens de l'ars memoriae recouraient &agrave; l'architecture car ils disposaient leurs souvenirs dans des lieux propices tels que monuments religieux, palais et châteaux. Ces-derniers visitaient plusieurs fois l'&eacute;difice, en examinant toutes ses parties, toujours dans le m&ecirc;me ordre et, apr&egrave;s plusieurs visites, ils &eacute;taient capables de se rem&eacute;morer et de visualiser chacune de ses pi&egrave;ces avec acuit&eacute;. Cette m&eacute;thode des lieux utilis&eacute;e par des grands orateurs permettait de m&eacute;moriser un discours et le r&eacute;citer par coeur par la suite, en associant chaque mot, chaque information &agrave; un emplacement pr&eacute;cis. »<br><br>Dans les dessins pr&eacute;sent&eacute;s ici, Cl&eacute;mence Torres utilise des d&eacute;coupages architecturaux s'apparentant &agrave; des images actives, des fragments de texte ou d&eacute;tourages de clich&eacute;s. C'est un moyen de contraindre l'orientation des souvenirs. Cette disposition superpose de mani&egrave;re po&eacute;tique et dans un m&ecirc;me encadrement, des dessins au crayon, collages de papiers calque et millim&eacute;tr&eacute; et l'impression par technique offset d'un texte consid&eacute;r&eacute; comme mn&eacute;motechnique. Les cadres sont ensuite dispos&eacute;s de mani&egrave;re &eacute;parse sur des tables soulignant l'espace de la galerie tandis que la lumi&egrave;re des n&eacute;ons invite le spectateur &agrave; d&eacute;ambuler dans une v&eacute;ritable construction de pens&eacute;e, une sorte de laboratoire qui semblerait faire office de cheminement de la m&eacute;moire. Cet espace est divis&eacute; comme une chronologie, et c'est ainsi qu'il se visite.<br>Pierre Paulin, qui occupe la deuxi&egrave;me salle de L’attrape-couleurs, propose quant &agrave; lui, une critique « amoureuse » du mouvement De Stijl. Une image peut &ecirc;tre publi&eacute;e sous diff&eacute;rents formats, dans un journal, un livre, sur Internet… Elle peut &ecirc;tre recadr&eacute;e, retravaill&eacute;e. Pourtant, il semblerait que nous nous accordions sur la repr&eacute;sentation qu’elle v&eacute;hicule.<br><br>« J’imagine mon travail, ainsi que la pi&egrave;ce pr&eacute;sent&eacute;e, dans ces glissements entre supports. Il n’est pas pour autant question de repr&eacute;sentation, mais de la po&eacute;sie qui existe dans les modifications dues aux diff&eacute;rentes mutations de formats. Par exemple, je m’int&eacute;resse &agrave; la dispersion d’un livre scann&eacute; puis diffus&eacute; sur Internet, ou &agrave; la forme en constant ach&egrave;vement d’un blog. La pi&egrave;ce pr&eacute;sent&eacute;e dans la deuxi&egrave;me salle de L’attrape-couleurs est une dispersion po&eacute;tique, qui s’engouffre dans les glissements entre diff&eacute;rents m&eacute;dia dans le but de questionner notre h&eacute;ritage du mouvement De Stijl. J’ai d’abord &eacute;crit un texte dont le sujet est le rapport critique que j’entretiens avec les mouvements d’avant-garde modernes. Puis j’ai &eacute;crit une chanson pour r&eacute;sumer ma relation conflictuelle avec De Stijl. Pour l’&eacute;criture du texte, comme pour celle de la chanson, j’ai utilis&eacute; une monographie De Stijl comme support papier. J’ai ensuite d&eacute;truit une chaise dessin&eacute;e par Gerry Rietvedl pour en r&eacute;cup&eacute;rer le bois et construire une guitare. En d&eacute;coupant la chaise, j’ai effac&eacute; une fonction pour en fabriquer une autre : un outil pour chanter la chanson d’amour &agrave; ce mouvement. Il s’agit d’une sorte de profanation amoureuse. »<br><br>Un petit concert aura lieu le soir du vernissage de l’exposition. Je jouerai alors la chanson adress&eacute;e &agrave; De Stijl qui explique pourquoi notre relation n’est plus possible, et pourquoi je ne peux &ecirc;tre h&eacute;ritier de ce mouvement.</p><br><br> <p>L'attrape-couleurs est une galerie d'art dirig&eacute;e par l'association st'art/up.</p> <p>LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ATTRAPE-COULEURS 2009 :<br>Daniel DHERET, Pr&eacute;sident<br>Daniel TILLIER<br>Robert TILLIER<br>Marjorie FROMENTIN<br>Arnaud WENDER<br>ELZEVIR<br>Lucja RAMOTOWSKI-BRUNET<br>Cl&eacute;ment MONTOLIO<br>Simon DE SAINT MARTIN<br>Rapha&euml;l BOISSY</p> <p>Adresse: Mairie annexe de Saint-Rambert l'Isle Barbe<br>place Henry Barbusse<br>Lyon 69009</p>