Exposition – Louis Bouvier – Nouvelles résonances sensibles – du 6 avril au 18 mai – vernissage le samedi 6 avril 16h-20h

Publié le 1 février 2024 dans Actualités

affiche finale louis

 

Louis Bouvier

Nouvelles résonances sensibles

Exposition du samedi 6 avril au  samedi 18 mai 2024. Vernissage le samedi 6 avril de 16h à 20h. 

Résidence du 11 mars au 18 mai 2024

 

Il s’agit de la première exposition personnelle de l’artiste canadien Louis Bouvier en France. L’artiste vit et travaille à Montréal et est diplômé d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec. Son travail a été présenté au Canada, aux États-Unis et en Allemagne. Invité en résidence à L’attrape-couleurs, Louis Bouvier propose une exposition évolutive au gré de l’avancement de ses recherches. Nouvelles résonances sensibles est à la fois le titre de l’exposition et celui de l’installation et renvoie à de nouveaux dialogues entre les éléments présentés qui sont ainsi déplacés, remplacés ou enlevés.

Se confronter à l’architecture de la tour panoramique de François-Régis Cottin n’est jamais simple d’autant que le rez-de-chaussée porte encore les stigmates de ses précédentes fonctions. L’artiste a pris la décision de construire une architecture dans l’architecture, un espace d’exposition dans l’espace d’exposition. Cette mise en abîme se retrouve renforcée lorsque l’on sait qu’il travaille en résidence à l’étage du dessus. Ce choix scénographique apparaît alors comme un double inversé de l’atelier et pose ainsi la question du fini et du non fini.

La notion de temporalité reste tout aussi importante dans la mise en œuvre du dispositif. La durée de la résidence se fond dans celle de l’exposition quand le temps de l’installation se révèle par des visites répétées et par une documentation.

Les thèmes déployés sont variés et renvoient généralement autant à l’histoire de l’art qu’à la nature. Il y a au départ la composition du dessin qui met en scène l’image dans l’image. Cela renvoie au flot d’informations auquel nous sommes confrontés, comme dans une sorte de vortex wikipédien, où chaque terme renvoie à un autre qui renvoie à un autre et qui fait naître ainsi une expérience aussi singulière que renouvelée. Sont présentés ici, par exemple, une chimère, un masque inspiré de la première édition de Donjons et Dragons, la représentation d’une statue antique de Méduse ou des mains en bronze, celles de l’artiste, scannées puis imprimées en 3d pour être moulées et tirées… Le dispositif et toutes ces références participent à une fragmentation des choses et de l’espace pour construire une narration à la fois sensible et subjective.

http://louisbouvier.com/