Estela Torres est née au Mexique en 1966. Elle a étudié les Beaux-Arts à l’Université de Monterrey (Mexique) et à la Glassell School of Art de Houston (USA) de 1991 à 1995.

Ses recherches portent sur le dessin et la valeur expressive de la ligne, du trait et du point. Depuis 1995, elle développe un journal quotidien qui traite de l’équilibre à trouver entre les différents statuts de femme/mère/artiste. Les formats importent peu, pages arrachées à des cahiers ou des blocs, toiles de 90 x 120 cm, murs où s’allient l’acrylique, le marqueur, des crayons de couleurs, du sang, et combinent des esthétiques allant du dessin d’enfant ou d’adolescent, à l’écriture automatique, en passant par l’académisme et la bande dessinée, sans être rien de tout cela. C’est peut-être ce refus ou cette incapacité à se situer socialement dans un rôle déterminé entre la famille, les nécessités économiques et la réflexion artistique qui génèrent cette esthétique hybride.