Les arbres qui nous entourent sont devenus transparents. Ils sont toujours là, réduits la plupart du temps au statut de mobilier urbain, mais nous ne les voyons plus ; comme nous ne connaissons plus la substance de la terre sur laquelle nous marchons, cachée sous les pavés, ou la nature que nous avons abandonnée et qui peut, dans le meilleur des cas, fournir la matière pour des images bucoliques.
Keen Souhlal reprend une nouvelle fois son travail autour de l’imperception, de notre capacité à devenir aveugle à ce qui nous entoure, en mettant cette fois-ci en valeur le bois et la terre – en l’occurrence la céramique – sous différents aspects.
(voir communiqué de presse)