Dans l’atelier d’Elzévir, s’entassent des centaines de toiles prêtes à envahir les cimaises des galeries et des musées. Il faut dire qu’Elzévir est très prolixe et s’acharne à vouloir comprendre la peinture, la sienne comme celles des autres.

Fasciné par la représentation du réel, ses oeuvres « chocs » mettent en scène tout un chacun et il portraiture frontalement et en grand format, pompier, people, évêque, soldat, branché, mariés, etc… Une gageure !

Parfois, une toile plus étrange, plus silencieuse, se glisse parmi cette anthropologie sociale et l’on peut voir le tableau comme une blessure, une absence, un manque, une question…
Que fait donc cette personne, là, dans le tableau et devant ce paysage ?

Et que signifie ces oiseaux que notre artiste fabrique, installe puis photographie dans tous les musées qu’il visite ? La fascination pour le réel s’estompe et l’oeuvre s’ouvre alors à l’étrange et au poétique.