Samedi 7 septembre// Restitution de résidence

Publié le 26 juillet 2019 dans Événements 2019

Résidence du 1er juillet au 15 août

Un été à Saint-Rambert

Restitution de résidence le samedi 7 septembre à 18 h 30.

« Pour un été, je suis accueillie en résidence à L’attrape-couleurs, le centre d’art contemporain situé à Lyon IXe. Pendant deux mois je vais poursuivre, à Saint-Rambert, le travail photographique qui m’anime : explorer le lien que chaque personne tisse avec le lieu où elle vit, avec les lieux qu’elle fréquente. Ce que je recherche : rencontrer, écouter pour donner à voir la singularité des personnes que je photographie.

Dans un travail précédent, la série « la plage du bout du monde », j’ai cadré, sur une plage immense, le quotidien de vacanciers.

Cette série avait pour décor la plage de Beauduc en Camargue, une immensité aux allures de no man’s land où chacun vivait son quotidien à son rythme. J’y ai trouvé poésie, humour et mélancolie.

Avec ma série « 9 m² », un travail documentaire sur les chambres de bonne parisiennes, je suis partie à la rencontre des habitants de ses chambres. Je les ai interrogé sur leur histoire, leur parcours. Comment une vie peut-elle tenir dans 9 m² ?

Dans le cadre de ma résidence, à L’attrape-couleurs, je choisis de m’intéresser aux gens qui ne partent pas en vacances et restent dans leur quartier.

Saint-Rambert-l’Île-Barbe est une ancienne commune rattachée à Lyon en 1963. Elle fait maintenant partie du IXe arrondissement de Lyon mais fonctionne encore avec ses différents quartiers : Saint-Rambert le bas et sa vieille ville, Saint-Rambert le haut et son quartier résidentiel construit dans les années 1980, et d’autres quartiers comme La Sauvagère, la Dargoire, ou encore le Vergoin à la limite de Saint-Cyr. Et bien-sûr l’Île Barbe et ses promeneurs qui viennent flâner.

Comment se passe l’été ici ?

Quels sont les lieux que les habitants de Saint-Rambert aiment fréquenter ?

Je vais travailler sur un quartier dont j’ignore tout, le découvrir au fil de mes rencontres et de mes explorations en interrogeant les habitants sur leur quotidien. Je privilégierai une approche intimiste, articulerai mon travail autour de portraits et de paroles enregistrées. Pour la résidence, je réaliserai un diaporama dans lequel dialogueront portraits, scènes de vie, interviews sonores et ambiance d’été. »

Alice Beuvelet, juillet 2019.